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- Fausse couche et deuil périnatal : faut-il consulter un psychologue ? – Avec Betty Jereczek, psychologue
Introduction Une fausse couche, qu’elle soit précoce ou tardive, n’est jamais un “simple incident médical” .C’est un choc physique, émotionnel et parfois spirituel, qui peut laisser une trace profonde dans la vie d’une femme, d’un couple, et d’une famille. Dans cet épisode d’ États Dames , Stéphanie Jary accueille Betty Jereczek , psychologue depuis 13 ans, qui a accompagné plus de 3000 personnes sur des thématiques comme les traumatismes, les chocs émotionnels, l’hypersensibilité ou encore le manque de confiance en soi. Ensemble, elles abordent une question essentielle : Après une fausse couche, faut-il consulter un psychologue, même si “ça va à peu près” ? ⚠️ Fausse couche et deuil périnatal : pourquoi en parler peut être difficile ? Betty le dit très clairement : “Je ne reçois pas assez de femmes pour ce motif, et c’est bien le signe que ce n’est pas encore un réflexe.” Pourquoi ? Parce que la fausse couche reste un sujet tabou , même aujourd’hui. Parce que l’entourage minimise souvent (“c’était tôt”, “c’est mieux comme ça”, “tu en auras un autre”). Parce que beaucoup de femmes se disent qu’ elles ne sont pas légitimes à consulter : “Ce n’était qu’une fausse couche précoce…” “Je devrais laisser ma place à quelqu’un qui va plus mal…” Résultat : de nombreuses femmes traversent cette épreuve seules , dans le couple, en famille, au travail… alors même qu’un soutien psychologique pourrait leur éviter de porter ce poids pendant des années. 🧠 Une fausse couche, est-ce vraiment un deuil périnatal ? Oui, pour beaucoup de femmes, il s’agit bien d’un deuil périnatal , même si la grossesse était très peu avancée. Dès les premières semaines : le corps est bouleversé par les hormones, la femme commence souvent à s’attacher intérieurement à ce bébé, un projet de vie se met en route, surtout quand la grossesse était très désirée. Betty explique qu’une fausse couche, c’est : un processus de deuil , une empreinte émotionnelle et psychologique , parfois aussi un traumatisme physique (intervention, passage aux urgences, injections, etc.). Peu importe le stade de grossesse : si tu ressens que “quelque chose s’est brisé” en toi, tu es légitime à parler de ce que tu vis. 🔍 Quels signes montrent que j’aurais besoin d’aide après une fausse couche ? Il n’y a pas de “bonne” réaction à une fausse couche. Mais certains signes doivent alerter, surtout s’ils durent dans le temps : Tristesse intense qui ne diminue pas Perte de sens, impression que la vie est en “pause” Difficulté à se projeter dans l’avenir Ruminations : “Pourquoi ça n’a pas marché ?”, “Qu’est-ce que j’ai fait de mal ?” Culpabilité, honte, sentiment d’échec Rancœur ou incompréhension vis-à-vis du conjoint ou de l’entourage Isolement, envie de se couper du monde Colère contre le corps, la vie, la médecine Symptômes de dépression : fatigue extrême, perte d’envie, idées noires Betty rappelle que beaucoup de femmes consultent tard , parfois un an ou plus après , lorsque le deuil devient ce qu’on appelle en psychologie un deuil pathologique (la souffrance reste aussi intense que les premiers jours). 👉 Message clé :Tu n’as pas besoin “d’aller très mal” pour consulter.Même une seule séance peut aider à intégrer cet événement dans ton histoire , avec douceur. 😔 Pourquoi est-ce que je me sens coupable alors que je n’y suis pour rien ? La culpabilité est omniprésente après une fausse couche : “Mon corps n’a pas su…” “J’aurais dû faire autrement…” “Je n’ai pas réussi à donner un enfant en bonne santé…” Betty explique que : La culpabilité essaie de redonner une illusion de contrôle (“si c’est de ma faute, c’est que j’aurais pu faire quelque chose”). Mais en réalité, dans la grande majorité des cas, la femme n’est pas responsable de ce qui s’est passé. Le travail thérapeutique permet de : différencier responsabilité et culpabilité , redonner sa place au corps : non pas comme ennemi, mais comme allié qui a fait ce qu’il pouvait , reprendre confiance en soi et en la vie. 🧺 Pourquoi consulter même si “je pense gérer” ma fausse couche ? Parce que : Mettre le couvercle sur ses émotions n’efface pas l’événement. La souffrance peut ressurgir plus tard : nouvelle grossesse, difficultés à concevoir, accouchement, autre événement de vie… Le fait d’intégrer cet épisode à son histoire évite que la blessure reste ouverte pendant des années. Betty encourage vivement à : ne pas attendre d’être au fond du trou , consulter même une seule fois , pour déposer ce qui a été vécu et le regarder avec un regard bienveillant. “C’est un événement important de ta vie. Il mérite qu’on en prenne soin, comme on prend soin d’une cicatrice pour qu’elle guérisse mieux.” 🤝 Comment l’entourage peut-il vraiment aider après une fausse couche ? Ce qui aide le plus, ce n’est pas forcément de “trouver les bons mots”, mais : Être là, physiquement. Offrir une épaule, un câlin, un silence sécurisant. Éviter les phrases qui minimisent : “Tu en auras d’autres” “C’est mieux comme ça” “Ce n’était pas encore un bébé” À la place, on peut dire : “Je suis là pour toi, tu peux m’en parler si tu veux.” “Ce que tu vis est important, tu as le droit d’être triste.” “Est-ce que tu veux que je reste avec toi ? Que je t’aide pour quelque chose de concret ?” Et surtout : ne pas casser les croyances qui aident à tenir .Si une femme se raccroche à un symbole (un oiseau, un signe, une date…), ce n’est pas “ridicule”. C’est souvent ce qui lui permet de respirer encore un peu . 👨👩👧 Faut-il en parler aux enfants de la famille ? Oui, mais avec des mots adaptés à leur âge. Les enfants : ressentent très vite que quelque chose ne va pas, se placent au centre de l’histoire (“si maman est triste, c’est peut-être de ma faute”), peuvent se croire responsables si personne ne leur explique. Betty propose une façon simple de l’expliquer à un enfant : “Maman est très triste en ce moment parce que j’avais un petit bébé dans mon ventre. Malheureusement, il n’était pas en bonne santé et son cœur s’est arrêté de battre. Ce n’est pas à cause de toi. Toi, tu peux continuer à jouer, à rire, à vivre ta vie d’enfant. Ma tristesse, c’est à moi, je vais m’en occuper.” Ce type de parole : soulage l’enfant, le rassure, montre que l’émotion existe, mais qu’elle est prise en charge par l’adulte . 🩺 Faut-il consulter avant une grossesse ou seulement après une fausse couche ? Les deux sont possibles, et les deux sont utiles. Beaucoup de femmes consultent : en projet de grossesse , pour travailler sur : leurs peurs, leur histoire familiale, leur crainte de reproduire certains schémas. pendant la grossesse , notamment dans le cadre d’un accompagnement en hypnose périnatale. après une fausse couche ou un accouchement , pour intégrer l’expérience vécue. Consulter avant peut permettre de : repérer des freins émotionnels, déposer d’anciennes blessures, aborder la maternité plus sereinement. 💬 Comment se passe un accompagnement avec une psychologue comme Betty Jereczek ? Betty Jereczek En séance, Betty : accueille sans jugement tout ce qui se passe : colère, tristesse, incompréhension, culpabilité, questions spirituelles… aide à mettre des mots sur l’expérience, replace la fausse couche dans l’histoire globale de la personne , donne des clés pour : communiquer avec le conjoint, poser ses besoins (“j’ai besoin que tu me prennes dans tes bras”, “j’ai besoin que tu m’écoutes sans minimiser”), se reconnecter à son corps avec douceur. Elle peut aussi utiliser des outils comme l’ hypnose pour : accompagner le processus de séparation, permettre de dire au revoir, donner du sens à ce qui a été vécu (y compris sur un plan plus spirituel, si cela parle à la personne). 🚨 Et si je n’en peux plus, vers qui me tourner ? Si tu te reconnais dans ces phrases : “Je ne vois plus le sens de ma vie.” “Je me demande à quoi bon continuer.” “Je me sens au bord du gouffre.” ➡️ Parle-en immédiatement à quelqu’un : à un proche de confiance, à ton médecin traitant, ta sage-femme, ton gynécologue, à un(e) psychologue ou psychiatre. Et en cas d’idées noires ou suicidaires :📞 3114 – Numéro national de prévention du suicide, gratuit, 24h/24, 7j/7. Tu as le droit d’être aidée. Tu n’as pas à traverser ça seule. 🌷 En résumé : faut-il consulter après une fausse couche ? La réponse de Betty est claire : Oui, dès que tu en ressens le besoin – même si ce besoin te semble “petit” ou “pas légitime”. Consulter ne veut pas dire que tu es “faible” ou que tu dramatises.Consulter, c’est : reconnaître que ce que tu as vécu compte , prendre soin de ta santé mentale, donner une place à ce deuil dans ton histoire, t’offrir une chance d’avancer avec plus de douceur et moins de solitude .
- Je dois avoir recours à un don de gamètes : comment accepter et avancer ? - Avec Déborah Schouhmann-Antonio, thérapeute spécialisée en périnatalité
Trigger warning : cet article et l’épisode évoquent l’infertilité, la PMA, le don de gamètes, les fausses couches et le deuil de la grossesse naturelle. Quand le désir d’enfant se heurte à l’infertilité, le parcours devient souvent un véritable marathon émotionnel. Pour certaines femmes et certains couples, la question du don de gamètes (don d’ovocytes ou de sperme) vient s’ajouter à un chemin déjà jalonné d’examens, d’attentes, d’espoirs et parfois d’échecs. Dans cet épisode du podcast États Dames , je reçois Déborah Schouhmann-Antonio , thérapeute spécialisée en périnatalité depuis plus de 12 ans. Elle accompagne au quotidien des couples et des femmes en parcours PMA et les aide à traverser les étapes sensibles, dont le don de gamètes, avec plus de compréhension, de douceur et d’outils concrets. Cet article revient sur les grands thèmes abordés dans l’épisode et explique en quoi l’accompagnement psychologique peut changer profondément la manière de vivre ce parcours. Qui est Déborah Schouhmann-Antonio ? Déborah Schouhmann-Antonio est thérapeute spécialiste de la périnatalité . Elle reçoit des femmes, des hommes et des couples confrontés à l’infertilité, à la PMA, aux fausses couches, aux interruptions médicales de grossesse, mais aussi à toutes les questions autour du désir d’enfant, de la grossesse, de l’accouchement et de la vie de couple. Son engagement dépasse le cadre du cabinet : Elle a créé la première Journée de l’Infertilité en France en 2014 , pour visibiliser ces parcours encore trop tabous. Depuis 2022, elle travaille aux côtés de la députée Prisca Thévenot pour améliorer la prise en charge de la santé des femmes : information, dépistage plus précoce de pathologies comme l’endométriose, le SOPK, les fibromes, meilleure écoute des douleurs, etc. Son approche mêle expertise, écoute et un engagement fort pour que les femmes ne soient plus abandonnées face à leurs symptômes ni réduites à leur capacité à “faire un enfant”. PMA, infertilité et santé des femmes : quand le diagnostic arrive trop tard Dans l’épisode, Déborah rappelle un constat difficile : très souvent, les diagnostics (endométriose, syndrome des ovaires polykystiques, fibromes…) sont posés au moment du désir d’enfant , donc tard. Cela signifie que : Pendant des années, les femmes vivent avec des douleurs (règles très douloureuses, symptômes digestifs, fatigue…) sans qu’on prenne ces signaux au sérieux . Le dépistage se fait dans une logique de “médecine d’urgence” : on cherche une solution rapide pour permettre une grossesse, alors que ces pathologies impactent la santé globale, la sexualité, le travail, la vie sociale… Déborah plaide pour : une information dès l’adolescence , des rendez-vous de dépistage réguliers au fil de la vie (adolescence, 25–30 ans, 40 ans, ménopause), une vision de la santé des femmes qui ne soit plus uniquement centrée sur la maternité. Le don de gamètes : un parcours de plusieurs deuils Le don de gamètes est parfois présenté comme une “solution” logique quand la PMA classique ne fonctionne pas. Mais émotionnellement, c’est un véritable séisme intérieur . Déborah explique qu’il ne s’agit pas d’un seul deuil, mais de plusieurs : le deuil de la grossesse “naturelle” , celle qu’on espérait voir arriver “sous la couette”, le deuil des tentatives de PMA qui n’ont pas abouti, puis le deuil de sa propre génétique quand on accepte un don d’ovocytes ou de sperme. Accepter un don, ce n’est pas “renoncer par dépit”, c’est choisir un autre chemin de parentalité . Pour cela, il faut du temps, de l’information, et souvent un espace pour déposer ses peurs, sa colère, sa tristesse, sa culpabilité… Des émotions légitimes : colère, jalousie, honte… Une partie très forte de l’épisode est consacrée aux émotions que vivent les personnes en parcours PMA : la colère (“Pourquoi moi ? Pourquoi mon corps ne fonctionne pas comme celui des autres ?”), la jalousie face aux grossesses “faciles” dans l’entourage, la honte de ne pas réussir à faire “la chose la plus naturelle du monde”, le sentiment d’échec ou de “ne pas être à la hauteur”. Déborah rappelle avec beaucoup de douceur que toutes ces émotions sont légitimes et qu’elles font partie du chemin. Elles ne font de personne quelqu’un de “moins bien” ou de “moins fort”. Elle compare le parcours de PMA à un marathon , pas à un sprint : on ne peut pas tenir la distance en restant souriante et positive en permanence. On a le droit de craquer, de douter, de faire une pause, de changer d’avis. Le couple au cœur du don : décider à deux Dans l’épisode, un point essentiel revient souvent : on ne peut pas entrer dans un parcours de don “pour faire plaisir à l’autre” . Déborah invite chaque membre du couple à se poser des questions personnelles : Qu’est-ce que “faire un enfant” représente pour moi ? Ai-je besoin que cet enfant porte ma génétique pour me sentir parent ? Est-ce que je suis prêt·e à aimer un enfant issu d’un don comme mon enfant à part entière ? Elle insiste sur l’importance : de laisser à chacun son temps de réflexion , de pouvoir dire “je ne suis pas prêt·e” ou “ce n’est pas la voie pour moi” , de ne pas juger celles et ceux qui décident d’arrêter un parcours trop lourd pour eux. Dire “stop” peut aussi être un acte de force et de protection de soi. Droit d’accès aux origines : un sujet sensible à penser sereinement La loi bioéthique de 2021 permet désormais aux enfants nés d’un don de gamètes d’accéder, à leur majorité, à certaines informations sur le donneur ou la donneuse. Déborah n’a pas de position “toute faite” sur ce point : Pour elle, l’essentiel est que chaque parent puisse réfléchir à la manière et au moment où il souhaite parler du don à son enfant. Elle encourage à ne pas faire du don un secret , mais à l’intégrer naturellement à l’histoire de l’enfant, avec des mots adaptés à son âge. Elle rappelle qu’un donneur n’est pas un “père” ou une “mère” au sens relationnel du terme, mais un tiers donneur , qui a permis à un projet parental d’exister. L’épisode donne des pistes pour aborder ce sujet sans tabou , en distinguant la génétique de tout ce qui se transmet ensuite par l’éducation, les valeurs, le quotidien. Pourquoi écouter cet épisode si vous êtes concernée par la PMA ou le don de gamètes ? Cet épisode est fait pour vous si : vous êtes en parcours PMA ou sur le point d’y entrer, on vous a parlé de don d’ovocytes ou de don de sperme , vous vous sentez perdue, en colère, jalouse, épuisée , vous vous demandez jusqu’où vous pouvez aller sans vous perdre, vous cherchez des mots justes pour expliquer la situation à votre partenaire, à votre entourage ou à votre futur enfant. Vous y trouverez : un regard très humain sur ce que vous traversez, des réflexions concrètes pour prendre du recul, un message d’ espoir , que votre vie ait ou non un jour un enfant biologique, la voix d’une professionnelle qui connaît de l’intérieur ces parcours et milite pour une meilleure prise en charge de la santé des femmes. Où retrouver Déborah Schouhmann-Antonio et l’épisode ? 🔹 Écouter l’épisode complet : 🔹 Retrouver Déborah Schouhmann-Antonio : Instagram
- Comment trouver l’équilibre entre carrière et maternité ? Les conseils de Tiphaine Choblet, psychologue du travail
L’arrivée d’un enfant bouleverse tout : le corps, l’esprit, l’identité, le couple… et aussi la relation au travail.Pour beaucoup de femmes, trouver l’équilibre entre vie professionnelle et vie de mère ressemble à un choix impossible.Faut-il ralentir sa carrière au risque de perdre ce qui nous anime ? Faut-il retourner travailler “trop tôt” au risque d’être jugée ou de culpabiliser ?Qui sommes-nous encore, entre les pleurs, les nuits courtes et le besoin profond d’être utile autrement ? Dans cet épisode d’ États Dames , Stéphanie reçoit Tiphaine Choblet , psychologue du travail et autrice du podcast Métamorphose Professionnelle .Avec douceur et authenticité, Tiphaine raconte son propre vécu et partage des clés essentielles pour accompagner les femmes dans leurs choix professionnels après une naissance. ⭐ Qui est Tiphaine Choblet ? Tiphaine est : psychologue du travail , spécialisée dans les transitions professionnelles créatrice du podcast Métamorphose Professionnelle interviewée dans des médias tels que RZEN Radio , Elle Magazine et le podcast Maman Bosse spécialiste de la reconversion , de la multipotentialité et des parcours atypiques maman d’une petite fille, Maëlle Son regard mêle expertise, vécu personnel et une profonde compréhension des enjeux psychologiques liés à la maternité. ⭐ Le choc invisible du congé maternité : "Je me suis sentie en détresse" Dans cet épisode, Tiphaine raconte sans filtre son postpartum mental.Pourtant passionnée par son métier, engagée, active, elle se retrouve brutalement confrontée à : la solitude des premières semaines le sentiment de ne plus être utile les pleurs incessants la perte de repères les idées noires (“le travail va me sauver”) la culpabilité d’avoir envie de reprendre très tôt Elle dit avoir vécu cette période comme “une violence psychologique” — un ressenti plus commun qu’on ne le croit, mais encore tabou. « Ce vide ressenti… c'est là que ça a été le plus difficile. J’ai craqué. Je ne voulais pas seulement être utile comme mère, j’avais besoin d’être utile autrement. » Son témoignage est précieux, car il met en lumière un sujet rarement abordé :👉 le postpartum n’est pas que physique. Il est aussi professionnel , identitaire, psychique. ⭐ Reprendre le travail “trop tôt” : un choix jugé, mais parfois vital Tiphaine a repris le travail alors que sa fille avait tout juste deux mois .Ce choix, souvent incompris, est pourtant ce qui l’a aidée à retrouver : un sens un cadre une utilité un contact social un ancrage en dehors de la maternité Elle raconte avoir pleuré en se préparant le premier jour, déchirée entre deux élans contradictoires : 👉 “Je veux rester avec ma fille.” 👉 “Je dois retourner travailler pour me sentir bien.” Le dilemme que vivent tant de mères. Grâce au soutien de sa famille, d’une psychologue, et à la bienveillance inattendue de certains recruteurs, elle a pu reconstruire un équilibre… mouvant, imparfait, mais plus juste pour elle. ⭐ L’équilibre carrière–maternité : un ajustement permanent Tiphaine rappelle une vérité essentielle : 🌿 L’équilibre ne se trouve pas.Il se construit. Il se réajuste. Il évolue. Il n’existe pas une “bonne façon de faire”, ni un rythme idéal.Il existe seulement : votre rythme votre énergie vos besoins votre manière d’être mère votre identité professionnelle Les questions à se poser, selon elle : ✔ Qu’est-ce qui me nourrit vraiment ? ✔ Qu’est-ce qui m’épuise ? ✔ Qu’est-ce que je peux déléguer ? ✔ Qu’est-ce qui est important pour moi maintenant ? ✔ Suis-je alignée avec mes choix ? Elle insiste aussi sur un point capital :👉 On ne doit pas mentir ou cacher sa situation à un recruteur. L’authenticité est un atout, pas un frein. ⭐ La culpabilité maternelle : comment s’en libérer ? Tiphaine rappelle que la culpabilité ne disparaît jamais complètement, mais qu’on peut : apprendre à la comprendre , la poser , la déconstruire , et remettre du sens là où il n’y a que de la pression sociale. Nombreuses sont les femmes qui pensent : “Si je reprends trop tôt, je suis égoïste.” “Si je reste trop longtemps, je perds ma place.” “Je vais rater quelque chose dans sa vie.” “Je ne serai jamais assez présente.” Pour Tiphaine, la vérité est ailleurs : ✨ Une mère alignée est une mère qui va bien.Une mère qui va bien est une mère présente. Il n’existe pas de hiérarchie entre carrière et maternité.Il existe des femmes qui cherchent à respirer entre les deux. ⭐ Les conseils de Tiphaine pour trouver un équilibre juste Voici les recommandations clés qu’elle partage : 💛 1. S'écouter avant d’écouter les autres Votre rythme, vos besoins, vos limites… pas ceux des autres. 💛 2. Ne pas rester seule Psychologue, amis, podcast, famille, groupes de parole… 💛 3. Se rappeler que le travail peut être un soin Reprendre n’est pas abandonner son enfant.C’est parfois se sauver pour mieux revenir. 💛 4. Oser dire la vérité aux recruteurs La transparence attire les bons employeurs. 💛 5. Accepter que l'équilibre bouge Ce qui fonctionne à 2 mois ne fonctionne pas forcément à 9 mois, ni à 4 ans.Et c’est normal. ⭐ Pourquoi écouter cet épisode ? Cet épisode est pour vous si : ✔ vous êtes jeune maman et perdue entre vos rôles ✔ vous culpabilisez de vouloir reprendre le travail ✔ vous avez peur d’être jugée ✔ vous cherchez votre nouvelle identité professionnelle ✔ vous voulez un témoignage honnête et sans filtre Vous y trouverez : une parole vraie du réconfort des clés psychologiques concrètes un regard bienveillant sur les parcours des femmes de l’inspiration pour oser faire vos choix ⭐ Où retrouver Tiphaine ? 🎧 Podcast : Métamorphose Professionnelle 👉 https://open.spotify.com/show/4oaehC2zF7oQ9MvoTxVIrR
- Acouphènes : comment les soulager naturellement ? Avec Xavière Desmet, docteure en pharmacie
Trigger warning : cet épisode évoque les acouphènes chroniques, l’errance médicale, le stress intense et la détresse psychologique (pensées noires). Les acouphènes touchent plus de 8 millions de personnes en France , souvent dans le silence et l’incompréhension. Un bruit continu dans la tête, des sifflements, une sensation de ne jamais avoir de repos… et trop souvent cette phrase glaçante : « Il va falloir vous y habituer, on ne peut rien faire. » Dans cet épisode d’ États Dames , je reçois Xavière Desmet , docteure en pharmacie, aujourd’hui yoga-thérapeute et hypnothérapeute. Après une période de stress intense, elle se réveille un matin avec des acouphènes qui vont bouleverser sa vie. Face à l’errance médicale et au manque de solutions, elle décide de reprendre le pouvoir sur sa santé et de chercher elle-même des moyens de soulager ses symptômes. Son témoignage est à la fois très concret et profondément rassurant : oui, il est possible d’apaiser les acouphènes et de retrouver une qualité de vie. Qui est Xavière Desmet ? À l’origine, Xavière est docteure en pharmacie . Elle a travaillé en psychiatrie durant son internat et connaît bien les limites et les effets secondaires de certains médicaments. Après le déclenchement de ses acouphènes, elle va progressivement : comprendre scientifiquement ce qui se passe dans le cerveau et le système nerveux, découvrir la yoga-thérapie , se former à la yoga-thérapie et à l’ hypnose , se spécialiser dans l’accompagnement des personnes souffrant d’ acouphènes, de stress et d’anxiété . Aujourd’hui, elle propose des programmes en ligne et des accompagnements personnalisés pour aider d’autres personnes à sortir de cet enfer sonore. Quand les acouphènes surgissent : le matin où tout bascule Tout commence en février 2020 . Xavière se réveille un week-end : tensions dans la nuque fatigue intense vertiges puis un bruit aigu puissant dans les oreilles , type “métro parisien qui freine”. D’abord, elle pense que ça va passer. Elle a déjà eu de petits acouphènes occasionnels. Mais là, le bruit reste.Les symptômes s’ajoutent : maux de tête, troubles de l’équilibre, difficulté à avaler, hyper-sensibilité au bruit… En toile de fond, une période extrêmement stressante : charge mentale élevée, travail très intense, début de la pandémie, pollution massive à Sydney à cause des feux de forêt, air toxique, confinement à domicile, masques déjà portés en continu. Petit à petit, son corps crie stop. Et un matin, tout bascule. Errance médicale, examens… et la phrase qui détruit : “Il va falloir vous habituer” Comme beaucoup, Xavière passe par : les urgences , un neurologue , un ORL , un IRM , un angiogramme , un audiogramme … Résultat : ➡️ Pas de tumeur, pas d’anévrisme, rien d’“anormal” sur les examens. ➡️ Diagnostic : acouphènes subjectifs . On lui propose alors un traitement expérimental, un médicament utilisé chez les épileptiques et dans certaines douleurs neuropathiques. Le neurologue la prévient : « Vous n’allez plus tellement vous sentir vous-même. » Pharmacienne et passée par la psychiatrie, Xavière sait exactement ce que ce type de traitement peut provoquer. Pour elle, c’est non. Puis viennent ces phrases terribles, répétées par plusieurs professionnels : « Il n’y a rien à faire. »« Il va falloir vous habituer. » Elle rentre chez elle avec le bruit, sans solution.S’installent alors : désespoir, colère, solitude, pensées très sombres .Personne ne comprend vraiment la violence de ce qu’elle vit. Comprendre les acouphènes : un symptôme, pas une fatalité En cherchant par elle-même, Xavière découvre : la différence entre acouphènes objectifs (rares, 5 % des cas) et subjectifs (95 %), le rôle du système nerveux central et du système nerveux autonome , l’ hyperexcitabilité du cortex auditif , les liens avec le stress chronique , la surcharge nerveuse, la sensibilité au bruit… Elle réalise une chose essentielle :👉 Les acouphènes ne sont pas une maladie en soi, mais un symptôme d’un déséquilibre profond. C’est à partir de cette compréhension qu’elle va pouvoir agir. La découverte du yoga et de la respiration : le premier déclic Un peu par hasard, Xavière s’inscrit à un cours de yoga en ligne : respiration, mouvements doux, relaxation, méditation. Après une heure de pratique, elle se sent apaisée pour la première fois depuis longtemps.Ses acouphènes diminuent légèrement. Ce n’est pas miraculeux, mais c’est un signe. Ce moment est un tournant : “Pour la première fois, j’avais quelque chose entre les mains qui me faisait du bien.” Elle décide alors de : continuer à pratiquer, plonger dans la littérature scientifique , comprendre pourquoi ces techniques agissent sur le système nerveux et le cerveau, se former à la yoga-thérapie , qui applique le yoga à la santé. Yoga-thérapie & acouphènes : une approche ciblée du système nerveux Xavière explique dans l’épisode que la yoga-thérapie agit sur plusieurs plans : régulation du système nerveux (sympathique / parasympathique), réduction de l’ hyperexcitabilité du cerveau, détente des muscles, fascias, nuque, mâchoire , souvent très impliqués dans les acouphènes, diminution du stress, de l’anxiété, du cortisol , amélioration du sommeil , stimulation de la neuroplasticité (capacité du cerveau à se réorganiser), meilleure prise de conscience du corps et des émotions. Elle propose par exemple un exercice simple de respiration pour stimuler le nerf vague (au cœur du système parasympathique, celui qui calme) : Inspirer par le nez normalement,puis expirer par petites séries, en plusieurs fois, jusqu’à vider complètement l’air. En quelques minutes, le corps se relâche, l’activité cérébrale ralentit, le système nerveux s’apaise.Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, mais il illustre l’idée : utiliser des outils concrets pour calmer le cerveau qui “s’emballe” . Des acouphènes qui diminuent… puis finissent par disparaître Avec le temps, la régularité et un travail global sur son mode de vie (alimentation, sommeil, gestion du stress…), Xavière constate : des améliorations progressives , des phases de recul, puis de nouveaux progrès, puis, au fil des mois, une disparition de ses acouphènes . Elle précise que ce n’est ni magique ni linéaire :c’est un travail en escalier , avec des pas en avant, des pas en arrière, des ajustements constants. Mais surtout : c’est possible. Les programmes de Xavière pour les personnes qui souffrent d’acouphènes Suite à son propre cheminement, Xavière a créé : un programme spécifique Acouphènes , un programme spécifique Stress , des consultations individuelles en ligne (Zoom) , pour aller plus loin et personnaliser. Ses programmes (sur 5 semaines) comprennent : des vidéos de pratique guidée , des audios de relaxation , des exercices de respiration , des fiches d’exercices à faire au quotidien , des conseils sur l’ alimentation , l’hygiène de vie, les plantes, la gestion du stress, une approche claire, expliquée, pour rendre la personne actrice de sa santé . Son message pour celles et ceux en errance médicale Xavière adresse un message très fort à toutes les personnes qui se sentent abandonnées : Oui, il est important de faire les examens pour écarter une cause grave. Mais une fois que c’est fait, ne plus rester dans la peur est essentiel. Les acouphènes sont un symptôme , le signe d’un déséquilibre, pas une condamnation. Il est possible de retravailler avec son corps , son système nerveux, son mode de vie. Elle insiste sur : l’importance de prendre soin de son stress , de protéger son sommeil , de limiter certains stimulants (café, alcool, nicotine…), d’adopter une alimentation anti-inflammatoire , de demander du soutien psychologique si nécessaire, de se faire plaisir et de ne pas s’oublier. “Les acouphènes révèlent une vulnérabilité. On ne la choisit pas, mais on peut choisir comment on apprend à vivre avec et à la transformer.” Où retrouver Xavière Desmet et l’épisode ? 🎧 Écouter l’épisode audio sur les acouphènes : “Les acouphènes sont entrés dans ma vie : mes secrets pour les soulager” – sur le podcast États Dames 🎥 Voir l’épisode en vidéo avec les exercices pratiques : sur YouTube 🔗 Retrouver Xavière : Instagram : @xaviere.desmet
- TDAH adulte : quels sont les signes et comment le reconnaître ? Avec Émilie Boddez, thérapeute spécialisée dans l’accompagnement des adultes TDAH et formée à la Gestalt-thérapie
Trigger warning : cet épisode évoque l’estime de soi, la honte, la culpabilité, le sentiment d’être “trop” ou “pas assez”, ainsi que la fatigue mentale liée au TDAH. Recevoir un diagnostic de TDAH à l’âge adulte , c’est comme allumer la lumière dans une pièce où l’on a vécu toute sa vie dans la pénombre.Soudain, tout s’éclaire : les difficultés à s’organiser, la procrastination, l’hyperactivité mentale, l’hypersensibilité, les relations compliquées, la fatigue…Mais cette prise de conscience s’accompagne souvent d’un tsunami émotionnel : soulagement, tristesse, colère, vertige, et une immense remise en question. Dans cet épisode d’ États Dames , je reçois Émilie Boddez , thérapeute spécialisée dans l’accompagnement des adultes TDAH et formée à la Gestalt-thérapie . Elle accompagne celles et ceux qui découvrent leur fonctionnement atypique et cherchent à mieux se comprendre… sans se juger. Qui est Émilie Boddez ? Émilie est thérapeute spécialisée dans le TDAH adulte et formée à la Gestalt-thérapie .Elle reçoit au cabinet et en visio des adultes qui viennent de mettre un mot sur leurs difficultés : TDAH. Dans son approche : elle relie émotions, corps et vécu du patient, elle ne s’arrête pas au mental (déjà en ébullition chez beaucoup de TDAH), elle aide à adapter le quotidien : organisation, gestion du temps, priorités, charge mentale, elle remet la personne au centre de sa propre thérapie , dans une approche profondément humaniste. Le TDAH à l’âge adulte : quand le diagnostic réécrit toute une vie Beaucoup d’adultes avec un TDAH n’ont jamais été diagnostiqués enfants.Ils arrivent en thérapie avec : des années de décalage ressenties, des phrases qui ont marqué : “Tu es trop dispersé·e”, “Tu es dans la lune”, “Tu ne fais jamais les choses jusqu’au bout” , des bulletins scolaires, reproches, conflits familiaux, incompréhensions accumulées. Au moment du diagnostic, Émilie observe souvent deux temps : Le soulagement “Je comprends enfin pourquoi j’ai vécu tout ça… Ça explique tellement de choses.” Le vertige “OK, j’ai un TDAH… mais qu’est-ce que je fais de ça maintenant ?” C’est là que commence le travail thérapeutique : passer de l’étiquette à la compréhension de soi , puis à l’action. Honte, culpabilité, sentiment d’être “nulle” : le poids émotionnel du TDAH Chez les adultes TDAH, Émilie retrouve très souvent : une baisse massive de l’estime de soi , une perte de confiance , le sentiment d’être “nul·le”, “pas à la hauteur”, “différent·e des autres” , une impression de ne jamais rentrer dans la norme, voire d’être un “extraterrestre” . À cela s’ajoutent : une tristesse profonde , une colère souvent bloquée, beaucoup de peur (peur d’échouer, d’être jugé·e, d’être rejeté·e), et parfois une coupure totale des émotions . Pour survivre, certains adultes TDAH ont construit dès l’enfance une armure émotionnelle :ils se coupent de ce qu’ils ressentent pour ne plus souffrir.En séance, quand Émilie demande : “Que ressentez-vous ?” , la réponse peut être : “Je ne ressens rien.” Ou au contraire, l’inverse : des émotions tellement fortes qu’elles deviennent incontrôlables : “Je suis submergé·e, je ne sais pas quoi en faire.” La Gestalt-thérapie : redescendre du mental vers le corps La Gestalt-thérapie permet de ne pas rester coincé dans le mental (déjà surchargé chez les personnes TDAH). Avec ses patients, Émilie : ramène l’attention vers le corps : Où est-ce que tu ressens cette émotion ? Dans le ventre ? La poitrine ? La gorge ? interroge les sensations : chaud, froid, tension, pression, douleur, vide… relie ces ressentis à des émotions et à des situations concrètes. Petit à petit, la personne : apprend à identifier ce qu’elle ressent , comprend ce que ses émotions viennent lui dire , sort de l’automatisme “je fonce / je bloque / je m’effondre”. C’est un travail en profondeur, idéal pour un cerveau qui tourne vite : on vient poser, ancrer, ralentir . Adapter son quotidien : organisation, tâches et gestion du temps Le TDAH n’est pas “juste” une histoire de concentration.Dans le quotidien, Émilie voit souvent : des problèmes d’organisation , une gestion du temps très complexe , de la procrastination , une sensation que chaque petite tâche est une montagne . Elle raconte par exemple le cas d’une cliente paralysée par ses dossiers administratifs.Ensemble, elles ont : découpé la tâche : combien de temps pour un dossier ? planifié dans l’agenda : jour + heure précise, après une phase de repos, autorisé un temps réduit si besoin (15 minutes au lieu d’une heure), mis en place une récompense après l’effort (activité plaisir, sortie, moment ressource). Ce type d’accompagnement permet : de réduire l’ anxiété liée à l’action , de redonner à la personne un sentiment de capacité : “Je peux y arriver, étape par étape”, de sortir de la boucle “je procrastine → je culpabilise → je me sens nulle”. TDAH et entourage : expliquer son fonctionnement sans se perdre Le TDAH est un trouble invisible : on ne le voit pas sur un visage ou une radio.Pour l’entourage, il est parfois tentant de réduire cela à : “tête en l’air”, “bordélique”, “il/elle n’écoute jamais”, “il/elle ne fait aucun effort”. Émilie rappelle à quel point il est crucial : d’ expliquer concrètement ce que le TDAH implique au quotidien, de parler en “je” : “Je me fatigue plus vite.”“Je perds la notion du temps.”“J’ai du mal à passer à l’action même si je veux vraiment faire les choses.” de décrire les difficultés réelles plutôt que de se justifier en permanence. Elle observe aussi : des familles ou proches qui minimisent : “Le TDAH, encore un truc à la mode, n’importe quoi…” ce qui crée une nouvelle couche de honte et de solitude chez la personne. Pour Émilie, le TDAH n’est pas un effet de mode .C’est un trouble réel, avec des personnes en souffrance derrière. Relations, amour et TDAH : trouver un équilibre à deux Dans le couple, le TDAH peut amener : des tensions autour du rangement , de l’organisation, des affaires qui traînent, des incompréhensions : “Il/elle laisse toujours tout en plan, c’est de la flemme.” de la sensibilité exacerbée aux mots, au ton, aux critiques. Émilie insiste : la personne TDAH fait souvent déjà énormément d’efforts pour rentrer dans un cadre, ce n’est pas de la mauvaise volonté, mais un fonctionnement neurologique différent , l’autre partenaire doit apprendre à s’adapter, faire preuve de souplesse, de tolérance, de curiosité . Elle encourage les personnes TDAH à être authentiques dès le départ : dire qu’elles ont un TDAH, expliquer leur fonctionnement, éviter le masking (se camoufler pour paraître “normal·e”), qui finit toujours par exploser. Apaiser le cerveau qui tourne à 1000 à l’heure : sommeil, rituels et respiration Un des grands défis des adultes TDAH : le soir .Au moment de se coucher, le cerveau : refait la journée, anticipe demain, tourne en boucle, empêche l’endormissement. Émilie propose plusieurs pistes : instaurer des rituels de coucher (heure fixe, gestes répétitifs rassurants), limiter les écrans avant le sommeil, parfois envisager un soutien (mélatonine, avis médical, huiles essentielles, etc.), utiliser des pratiques corporelles : yoga, sophrologie, relaxation, respiration guidée, ou au contraire, pour certains, décharger l’énergie par le sport (course, boxe, natation…). Elle rappelle aussi que la méditation ne convient pas à tout le monde : chez certaines personnes TDAH, elle peut même augmenter le flux de pensées, l’important est de trouver ce qui fonctionne pour soi (respiration, mouvement, écriture, sport, etc.), sans se forcer à rentrer dans un modèle. La métaphore de l’autoroute : comprendre son cerveau autrement Pour expliquer le TDAH, Émilie utilise une image très parlante : Le cerveau, c’est comme un système de routes. Parfois, c’est une autoroute où tout va trop vite : impossible de freiner, de s’arrêter au feu rouge, de prendre la bonne sortie à temps. Parfois, c’est un bouchon géant : tout est bloqué, l’info ne circule plus, impossible de passer à l’action. Le TDAH, c’est ce cerveau qui alterne entre vitesse extrême et blocage complet .Et la thérapie, c’est un peu comme apprendre à conduire autrement , avec : des panneaux plus clairs, quelqu’un qui aide à faire la circulation, des pauses sur l’aire d’autoroute, et des freins qui fonctionnent enfin. Un message d’espoir pour les adultes qui découvrent leur TDAH À la fin de l’épisode, Émilie adresse un message fort : Oui, on peut vivre avec un TDAH . Oui, on peut créer une vie qui nous ressemble , en s’adaptant à son fonctionnement. Le TDAH n’est pas un défaut, c’est une caractéristique , avec aussi des forces : créativité, idées, intuition, sensibilité. Elle encourage : à se faire accompagner (thérapie, médecins, professionnels formés au TDAH), à mieux se connaître , à s’appuyer sur ses forces , à croire qu’une vie plus douce, plus alignée, est possible , même avec un TDAH. “Le TDAH n’est pas une erreur. C’est une manière d’être au monde. À vous maintenant de faire de cette différence une force.” Où écouter l’épisode avec Émilie Boddez ? 🎧 Écouter l’épisode complet sur le TDAH adulte avec Émilie Boddez :
- Comment comprendre et gérer la colère ? – Avec Marine Manard, neuropsychologue
🎧 Introduction La colère… une émotion souvent mal perçue, parfois redoutée, mais pourtant profondément humaine.Dans cet épisode de Dame & Doc , capsule du podcast États Dames , la neuropsychologue et docteure en sciences psychologiques Marine Manard nous aide à mieux comprendre cette émotion complexe.D’où vient-elle ? Que nous dit-elle ? Et surtout, comment la gérer sans qu’elle ne nous submerge ?Plongeons ensemble au cœur de cette émotion pour apprendre à la transformer en force d’équilibre et de compréhension de soi. 🔔 Trigger Warning Cet épisode aborde des thématiques émotionnelles fortes liées à la colère, la frustration et la gestion des impulsions.Si vous traversez une période de grande irritabilité ou de tension émotionnelle, prenez le temps d’écouter cet épisode dans un moment calme, et n’hésitez pas à en parler à un professionnel si certaines émotions vous semblent trop difficiles à gérer seule. 🧩 Le saviez-vous ? La colère est une émotion fondamentale et utile : elle signale une injustice, une frustration ou une perte de contrôle .Ce n’est pas une émotion à éliminer, mais à comprendre et à canaliser.Bien exprimée, elle permet de poser ses limites , d’ affirmer ses besoins et de retrouver un sentiment de cohérence intérieure . 💬 Citation marquante de l’épisode « La colère n’est pas une ennemie. C’est une émotion qui nous parle de nous, de nos besoins et de nos limites. L’apaiser, ce n’est pas la nier, c’est l’écouter. »— Marine Manard, neuropsychologue 🌿 Les moments clés de l’épisode 🕊️ 1. Comprendre l’origine de la colère Marine Manard explique que la colère naît souvent d’un sentiment de perte de contrôle , d’ injustice ou de frustration .Elle peut être déclenchée par des causes externes (un conflit, une contrainte, une situation injuste) ou internes (douleurs, anxiété, fatigue).La colère devient problématique quand elle est réprimée ou exprimée de manière violente . 🔥 2. Ce que la colère fait à notre corps Lorsqu’elle monte, notre corps se prépare à réagir : tension musculaire, accélération du rythme cardiaque, respiration désorganisée …C’est un réflexe biologique hérité de notre instinct de défense.Mais à long terme, une colère refoulée ou chronique abîme la santé mentale et physique : troubles du sommeil, anxiété, fatigue émotionnelle, douleurs corporelles. 🧘♀️ 3. Apprendre à la gérer sans l’étouffer Marine propose des outils concrets pour réguler la colère : Respiration consciente ou cohérence cardiaque : inspirer, bloquer, expirer et bloquer de manière égale pour calmer le corps. “Pousser les murs” : exercice physique simple pour décharger l’énergie accumulée. Crier sans son : une technique amusante et libératrice, même à pratiquer avec des enfants. Exprimer verbalement sa colère , plutôt que de la ruminer ou de la taire. 💡 Conseil de Marine : “Refuser sa colère, c’est lui donner encore plus de pouvoir. L’accueillir, c’est commencer à la transformer.” 🎨 4. Transformer la colère en force créative Pour certaines personnes, l’expression artistique aide à canaliser la colère.Marine partage l’exemple d’une patiente qui coloriait sa colère chaque jour, observant son intensité évoluer au fil du temps.Une autre personne apprenait à rediriger son énergie : transformer l’impulsivité en ancrage physique, ou la tension en mouvement (marche, sport, danse). 💭 5. Identifier ce qui se cache derrière La colère masque souvent d’autres émotions : la peur, la honte, la tristesse ou la déception.Marine encourage à explorer la cause profonde : “De quoi ai-je peur ?” “Qu’est-ce qui me paraît injuste ?” “Quel besoin n’a pas été respecté ?” Cette introspection permet de désamorcer la colère et d’en faire un signal d’alarme utile plutôt qu’un feu destructeur. ❤️ Les conseils clés de Marine Manard Acceptez votre colère. Elle est une émotion légitime. Ne culpabilisez pas. L’objectif n’est pas de ne plus être en colère, mais d’apprendre à la traverser. Exprimez-la sainement. Parlez-en, écrivez, bougez, respirez. Pratiquez la bienveillance envers vous-même. Prenez soin de vos besoins fondamentaux : sommeil, repos, alimentation, relations apaisées. 🪞 Ressources utiles et soutien Consultation d’un psychologue ou neuropsychologue pour un accompagnement personnalisé. Exercices de cohérence cardiaque (applications gratuites comme RespiRelax ). Lecture recommandée : “Libérer la colère” de Claude Steiner. Podcasts États Dames : 🎧 Comment comprendre et traiter la dépression ? – Avec Marine Manard 🎧 Comment savoir si je souffre d’un trouble anxieux généralisé ? – Avec Élodie Crouïgneau 🌸 Conclusion Apprendre à comprendre et gérer la colère, c’est se donner le droit d’exister pleinement.Cette émotion, souvent mal comprise, peut devenir une boussole intérieure lorsqu’elle est écoutée et respectée.Grâce aux conseils de Marine Manard , on découvre qu’il ne s’agit pas d’éteindre le feu, mais d’apprendre à danser avec lui.
- Que nous apprennent les femmes touchées par le cancer du sein ? 🎀
🎀 Octobre Rose 🎀 Chaque mois d’octobre, Octobre Rose nous rappelle à quel point la sensibilisation au cancer du sein est essentielle. Mais au-delà des chiffres, des campagnes et des rubans roses, il y a surtout des histoires de femmes . Des parcours uniques, parfois douloureux, souvent empreints d’une force bouleversante. 🌸 C’est pour elles et grâce à elles qu’est née la playlist spéciale “Cancer du sein” du podcast États Dames .Une série d’épisodes où les femmes racontent leur combat, leurs doutes, leurs victoires, et les émotions qui ont jalonné leur parcours de soins. 💗 Un espace pour témoigner, pour se reconnaître, pour ne plus se sentir seule À travers leurs voix, ce sont des instants de vérité, de vulnérabilité et d’espoir qui prennent vie.Le podcast États Dames se veut un refuge sonore, un lieu d’écoute bienveillant où chaque témoignage compte . Parce que parler, c’est déjà guérir un peu. ✨ Que vous soyez actuellement en traitement, en rémission, ou que vous accompagniez une proche dans son parcours, ces épisodes sont pour vous . Ils rappellent qu’il n’existe pas une seule façon de vivre la maladie, mais mille manières de trouver la force d’avancer. Vous souhaitez partager votre histoire ? Si vous avez traversé un cancer du sein ou si vous êtes encore en plein parcours de soins, vous pouvez contribuer à faire évoluer les mentalités et briser le silence autour de cette maladie. 👉 Contactez-moi si vous souhaitez témoigner pour un prochain épisode.👉 Partagez cette playlist autour de vous : chaque écoute peut apporter du réconfort à une femme qui en a besoin. Ensemble, faisons entendre vos voix . 💪🎀 💗 Écouter la playlist spéciale “Cancer du sein” 🎧
- Troubles alimentaires : comment se réconcilier avec son corps ?– avec Amanda Forissier, thérapeute en TCC
🩵 Introduction Les troubles du comportement alimentaire (TCA) — anorexie, boulimie, hyperphagie, ARFID — sont des maladies complexes qui ne relèvent pas de la volonté, mais d’une souffrance psychique profonde .Dans cet épisode du podcast États Dames , Amanda Forissier , thérapeute en TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) , nous guide pour mieux comprendre ces troubles, apaiser la honte et la culpabilité, et retrouver une relation bienveillante avec soi et son corps .À travers des outils concrets et une approche ancrée dans la science et la douceur, elle nous invite à reprendre confiance et à replacer la bienveillance au centre du processus de guérison. 🎧 Écoutez l’épisode complet ici : 📊 Le saviez-vous ? 💬 En France, près de 1,2 million de personnes souffrent de TCA, dont 90 % de femmes.Pourtant, moins d’une sur deux ose consulter .Les TCA apparaissent souvent entre 12 et 25 ans , mais peuvent toucher à tout âge, y compris à l’âge adulte ou après un bouleversement de vie (grossesse, ménopause, rupture, stress). Un tabou persistant qui nourrit la honte et retarde la guérison. 🌸 Qu’est-ce qu’un trouble du comportement alimentaire ? Un TCA est une maladie où la relation à la nourriture devient le reflet d’un déséquilibre émotionnel .Il ne s’agit pas de caprice ou de manque de volonté, mais d’une tentative de reprendre le contrôle sur ses émotions à travers le corps ou l’alimentation . Les formes les plus courantes sont : L’anorexie : peur intense de grossir, restriction extrême, image corporelle déformée. La boulimie : crises alimentaires suivies de comportements compensatoires (vomissements, sport excessif). L’hyperphagie : crises de suralimentation sans compensation. L’ARFID : évitement alimentaire non lié au poids (peur de s’étouffer, sensibilité sensorielle, etc.). “Les TCA sont une souffrance psychique qui s’exprime à travers le corps et l’alimentation.”— Amanda Forissier 🧠 Les causes et les émotions dominantes Les TCA prennent racine dans des facteurs multiples : pression sociale, perfectionnisme, estime de soi fragile, histoire personnelle ou traumatique.Les émotions les plus fréquentes sont : La honte : de ne pas être “normale”. La culpabilité : après une crise ou un écart. La peur : du jugement, du changement, de perdre le contrôle. “La validation émotionnelle est essentielle. Dire à quelqu’un ‘je comprends que cette honte vous submerge’ permet déjà de respirer à nouveau.”— Amanda Forissier 🌿 Des outils TCC pour apaiser et se reconnecter à soi La thérapie cognitive et comportementale aide à identifier les pensées automatiques , à les questionner, puis à les remplacer par des pensées plus réalistes et bienveillantes .Elle permet aussi d’agir pas à pas , sans violence envers soi. Quelques outils partagés par Amanda Forissier : Les fiches de pensée : analyser la situation, la pensée, l’émotion et créer une alternative douce. Les expositions progressives : se reconnecter à son image corporelle ou à un aliment redouté, progressivement. La boussole émotionnelle : Stop – Respire – Ancre-toi – Nomme ton émotion – Attends 10 minutes . L’auto-compassion : se parler comme à une amie, avec humanité et patience. 💬 Message d’Amanda Forissier “Vous n’êtes pas votre TCA. La guérison est possible, même si le chemin est long.Chaque petit pas vers la douceur, la flexibilité et la gentillesse envers vous-même est une victoire.” 🎧 Écouter l’épisode 🎙️ Découvrez l’épisode complet « Au cœur des TCA : quand l’image du corps mène la danse » 📚 Ressources utiles Notebooks d’auto-aide d’Amanda Forissier (deuil, dépression, rupture…) Anorexie Boulimie Info Écoute (ABIE) — 0 810 037 037 Fil Santé Jeunes — 0 800 235 236 SOS Amitié — 09 72 39 40 50 Numéro national de prévention du suicide : 3114 Autres épisodes d’États Dames sur la santé mentale et l’image du corps 💬 FAQ : les questions les plus posées 1. Les TCA sont-ils une question de volonté ? Non. Les TCA traduisent une souffrance psychique et émotionnelle profonde, jamais un manque de volonté. 2. Peut-on guérir d’un TCA ? Oui, avec un accompagnement adapté (TCC, nutrition, soutien médical et émotionnel), la guérison est possible. 3. Comment aider un proche concerné ? En privilégiant l’écoute, la bienveillance et les phrases en “je” plutôt que les conseils ou jugements. 4. Est-ce que les TCC sont efficaces ? Oui, les thérapies cognitives et comportementales font partie des approches les plus validées scientifiquement pour accompagner les TCA. 🌷 Conclusion Parler des troubles du comportement alimentaire , c’est ouvrir un espace de compréhension et de bienveillance.Cet épisode d’ États Dames rappelle que la guérison ne passe pas par le contrôle , mais par l’écoute, la douceur et le lien . Chaque femme mérite de se sentir en paix avec son corps, sans honte ni peur.
- Sécheresse vaginale à la ménopause : des solutions naturelles pour retrouver confort et confiance – avec le Dr Alex Yoboué
🩷 Introduction La ménopause est un moment de transformation, parfois accompagné de changements physiques encore trop peu évoqués. Parmi eux, la sécheresse vaginale reste l’un des sujets les plus tabous. Pourtant, cet inconfort intime touche près d’une femme sur deux et peut peser sur la confiance, la sexualité et le bien-être au quotidien. Dans cet épisode du podcast États Dames , j’ai eu le plaisir d’échanger avec le Dr Alex Yoboué , docteur en pharmacie et président de Pharmadvisor , distributeur exclusif de la gamme Membrasin® . Ensemble, nous avons levé le voile sur ce sujet sensible, avec bienveillance et pédagogie, pour aider chaque femme à retrouver une santé intime épanouie et respectée . 📊 Le saviez-vous ? 💬 Près de 50 % des femmes ménopausées souffrent de sécheresse vaginale, mais seulement une sur quatre ose en parler à son médecin. Un silence qui retarde la prise en charge et alimente la culpabilité. 🌸 Qu’est-ce que la sécheresse vaginale ? La sécheresse vaginale est liée à la diminution des œstrogènes au moment de la ménopause. Elle se manifeste par des sensations d’inconfort, de brûlure, ou de tiraillement, parfois accompagnées de douleurs pendant les rapports sexuels. Pourtant, ce phénomène est naturel et fréquent . Comme le rappelle le Dr Yoboué, il ne doit pas être perçu comme un signe de vieillissement, mais comme un déséquilibre temporaire du corps qui peut être apaisé grâce à des gestes simples et des solutions adaptées. 🧠 Les causes et les tabous “Parce que ce sujet touche à l’intimité, à la sexualité ou au vieillissement, il reste encore très stigmatisé dans notre société”, explique le Dr Alex Yoboué . Beaucoup de femmes se taisent par pudeur, gêne ou peur du jugement . Ce silence entretient le mal-être et retarde l’accès à des solutions pourtant naturelles et efficaces. Le manque d’information joue un rôle clé : parler de santé intime, c’est aussi reprendre le pouvoir sur son corps et se libérer du tabou. 🌿 Des solutions naturelles et efficaces Chez Pharmadvisor , le Dr Yoboué a choisi de distribuer la gamme Membrasin® , une solution naturelle à base d’huile d’argousier riche en oméga-7 , reconnue pour ses propriétés hydratantes et régénérantes. Cette approche douce aide à réhydrater les muqueuses de l’intérieur , améliore l’élasticité des tissus vaginaux et restaure le confort intime , sans perturber l’équilibre hormonal. “Les femmes doivent pouvoir accéder à des solutions respectueuses et efficaces, sans avoir recours systématiquement aux hormones. C’est une question de bienveillance, de science et de simplicité.” 💬 Message du Dr Alex Yoboué “À toutes les femmes qui vivent ces sécheresses en silence, j’ai envie de dire ceci : vous n’êtes pas seules . Ce que vous ressentez est réel, et il existe des solutions respectueuses de votre corps. Parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien, osez demander conseil. Votre bien-être intime est essentiel à chaque âge de votre vie.” 🎧 Écouter l’épisode 🎙️ Découvrez l’épisode complet « Au cœur de l’intimité féminine : mieux comprendre l’inconfort vaginal à la ménopause » 📚 Ressources utiles Site officiel de Membrasin® – Santé intime naturelle Pharmadvisor – Produits et conseils pour la santé féminine Écouter d’autres épisodes d’États Dames sur la santé hormonale 💬 FAQ : les questions les plus posées 1. Est-ce que toutes les femmes ménopausées souffrent de sécheresse vaginale ? Non, mais la majorité en ressentent les effets à des degrés variés. 2. Existe-t-il des alternatives naturelles aux traitements hormonaux ? Oui, des compléments à base d’oméga-7 comme Membrasin® sont une alternative douce et efficace. 3. Faut-il en parler à son médecin ? Absolument. En parler, c’est le premier pas vers une solution adaptée et un meilleur confort de vie. 🌷 Conclusion Parler de sécheresse vaginale, c’est avant tout parler de santé, de confiance et de respect du corps féminin . En libérant la parole sur ces sujets encore tabous, États Dames continue de rappeler que chaque femme mérite une santé intime épanouie, à chaque étape de sa vie.
- Comment savoir si je souffre d’un trouble anxieux généralisé ? – Avec Élodie Crouïgneau, psychologue
🩶 Introduction Tu ressens parfois une boule au ventre, des pensées qui tournent en boucle, ou une fatigue qui ne passe pas malgré le repos ?Dans cet épisode du podcast États Dames , j’accueille Élodie Crouïgneau , psychologue et créatrice du podcast Take it Zen . Ensemble, nous explorons une question essentielle : comment savoir si je souffre d’un trouble anxieux généralisé ? Élodie nous aide à mieux comprendre les mécanismes de l’anxiété, à repérer les signaux d’alerte et à découvrir les solutions possibles pour apaiser le corps et l’esprit. Entre psychologie, hygiène de vie et médecine chinoise, cet échange offre des clés précieuses pour se reconnecter à soi et retrouver un équilibre intérieur. ⚠️ Trigger Warning Cet épisode aborde des sujets liés à l’anxiété, la dépression et les idées noires .Si ces thèmes te touchent personnellement, prends soin de toi et n’hésite pas à te faire accompagner.📞 3114 – Numéro national de prévention du suicide, gratuit et disponible 24h/24, 7j/7. 💭 Qu’est-ce que l’anxiété et comment la différencier du stress ? Selon Élodie Crouïgneau, il est essentiel de faire la distinction entre stress , angoisse et anxiété : Le stress : une réaction normale du corps face à une situation identifiée (examen, entretien, événement). L’angoisse : une sensation d’oppression sans cause claire ni danger précis. L’anxiété : une anticipation d’un danger imaginaire , une peur d’un futur incertain, souvent accompagnée de scénarios catastrophes. Elle explique qu’il existe plusieurs formes de troubles anxieux :phobies, trouble panique, TOC, phobie d’impulsion (notamment après un accouchement), stress post-traumatique et anxiété généralisée.Ce dernier, le TAG , se manifeste par une inquiétude constante, une intolérance à l’incertitude et un besoin excessif de contrôle. 🔍 Quels sont les signes d’un trouble anxieux généralisé ? Élodie propose trois axes d’observation pour identifier un trouble anxieux : Les symptômes physiques et émotionnels : Agitation, irritabilité, tensions musculaires Fatigue intense après des phases d’hyperactivité Troubles du sommeil, perte ou excès d’appétit Difficulté à se concentrer, oublis fréquents Baisse de libido ou perte d’intérêt général L’impact sur le quotidien : Quand ces symptômes empêchent de vivre normalement , de sortir, de travailler ou de profiter de moments agréables, c’est un signal d’alerte. La durée : Si l’anxiété dure plus d’un mois , et surtout plus de six mois , il est temps de consulter. 💬 “Plus on tarde à en parler, plus les symptômes s’installent. En parler, c’est déjà une première étape vers l’apaisement.” — Élodie Crouïgneau 💬 Quand faut-il consulter un professionnel ? Si ton anxiété te limite dans tes actions ou si elle s’accompagne de fatigue extrême, d’insomnie ou de crises de panique , une consultation est vivement conseillée .Les troubles anxieux se soignent très bien grâce à la psychothérapie . Les thérapies les plus efficaces : TCC (thérapies cognitives et comportementales) Hypnose EMDR , notamment pour les traumatismes Sophrologie ou thérapies psychocorporelles Mais le plus important, selon Élodie, c’est la relation de confiance avec son thérapeute : 💬 “Peu importe la méthode, l’essentiel est de se sentir en sécurité avec la personne qu’on consulte.” 🌿 Peut-on soigner l’anxiété naturellement ? Oui, à condition de prendre en compte le corps et l’esprit dans leur globalité .Élodie a créé un programme d’accompagnement avec Sophie , praticienne en médecine chinoise , pour aider les femmes à se reconnecter à leurs cycles, leurs émotions et leur énergie saisonnière. La médecine chinoise considère que : Le printemps est lié à la colère et au mouvement, L’ hiver favorise l’introspection et peut réveiller les peurs, Chaque saison influence nos émotions et notre vitalité. L’objectif : apprendre à écouter son corps et respecter son rythme naturel plutôt que de lutter contre lui. 💬 “Notre corps parle. L’écouter, c’est déjà commencer à guérir.” 🧘♀️ Comment sortir du cercle vicieux de l’anxiété ? Élodie invite à observer ses réactions sans jugement.Elle propose un groupe Telegram gratuit, Les Exploratrices , où elle partage chaque jour un exercice de réflexion audio pour identifier : Les situations déclenchantes Les pensées associées Les émotions ressenties Les comportements qui suivent L’objectif : mieux comprendre son fonctionnement personnel pour transformer peu à peu ses schémas. 💬 “Nous ne sommes pas des robots. Nos émotions ont du sens, elles racontent quelque chose de notre histoire.” 💊 Et les médicaments dans tout ça ? Les médicaments peuvent être une béquille temporaire lorsque les symptômes sont trop lourds à gérer.Prescrits par un psychiatre , ils aident à apaiser les crises pour permettre à la thérapie de faire effet.L’idée n’est pas de les prendre à vie, mais de retrouver un équilibre . 💬 “Un traitement n’est pas une faiblesse. Il peut sauver des vies et donner l’énergie d’aller mieux.” — Élodie Crouïgneau ❤️ Quels sont les conseils d’Élodie pour commencer à aller mieux ? Ne garde pas tout pour toi. En parler à un proche ou à un professionnel, c’est déjà briser le silence. Observe ton fonctionnement avec bienveillance plutôt que culpabilité. Sois curieuse : teste différentes approches, découvre ce qui te fait du bien. Fais confiance au temps. L’apaisement vient avec la compréhension de soi. 💬 “Il n’est jamais trop tard pour aller mieux. Le corps et l’esprit sont faits pour guérir.” 🩵 Ressources utiles et soutien 📞 3114 – Numéro national de prévention du suicide 🎧 Podcast d’Élodie : Take it Zen
- Comment comprendre et traiter la dépression ? – Avec Marine Manard, neuropsychologue
La dépression touche des millions de personnes, souvent sans qu’elles s’en rendent compte. Fatigue, perte de motivation, tristesse persistante… Comment faire la différence entre un simple coup de mou et une véritable dépression ? Dans cet épisode, la neuropsychologue Marine Manard décrypte les signes, les causes et les solutions thérapeutiques possibles, pour mieux comprendre ce trouble et retrouver l’équilibre. 🧠 Qu’est-ce que la dépression, réellement ? Quand on entend le mot dépression , on imagine souvent la personne recroquevillée dans le noir, incapable de sortir du lit.Mais comme le rappelle Marine Manard : “La dépression a plein de visages. Elle peut être sévère, mais aussi très discrète, parfois bien cachée derrière un grand sourire.” La dépression, c’est avant tout un déséquilibre global entre le cerveau, le corps et l’environnement.Elle résulte souvent d’une combinaison de facteurs : Neurochimiques , liés à des neurotransmetteurs qui régulent l’humeur. Environnementaux , comme un deuil, un burn-out, des difficultés professionnelles ou familiales. Psychologiques , tels qu’une perte de confiance ou d’estime de soi. Ce trouble ne se résume donc pas à une simple faiblesse morale : c’est une maladie qui mérite une prise en charge adaptée. ⚙️ Comment reconnaître les symptômes de la dépression ? Selon Marine Manard, la première alerte , c’est la perte de motivation : “Vous n’avez plus envie de voir du monde, de sortir, de faire ce que vous aimiez. Tout devient une contrainte.” Parmi les signes les plus fréquents : Diminution de la motivation et du plaisir Fatigue persistante Tristesse, anxiété ou irritabilité Troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie) Troubles de l’appétit (perte ou prise de poids) Difficultés de concentration et de mémoire Baisse de l’estime de soi, sentiment d’inutilité Idées noires ou suicidaires La dépression crée un cercle vicieux : plus la personne se replie, moins elle trouve de plaisir, plus elle s’enfonce. Et souvent, il faut une main tendue pour en sortir. 🔍 Les différents visages de la dépression Marine Manard distingue plusieurs formes de dépression : Les dépressions légères ou chroniques , souvent supportées pendant des années, mais qui épuisent petit à petit. Les dépressions sévères , qui deviennent invalidantes et nécessitent un accompagnement rapide. Certaines personnes fonctionnent malgré tout — elles vont au travail, sourient, rient même — mais vivent une souffrance silencieuse . “Il ne faut pas attendre d’être au plus mal pour consulter. Plus la prise en charge est précoce, plus le rétablissement est rapide.” 💊 Psychologue, psychiatre… qui consulter ? Le public confond souvent les deux métiers.Marine explique clairement leur complémentarité : Le psychiatre : médecin spécialisé, il peut diagnostiquer, prescrire un traitement médicamenteux et suivre la stabilisation de l’humeur. Le psychologue : professionnel de la santé mentale formé à la thérapie, il aide à comprendre et traiter le fond du problème. “Les médicaments peuvent servir de béquille. Le travail thérapeutique, lui, aide à marcher à nouveau.” Les deux approches ne s’opposent pas : elles se complètent . Et dans les cas sévères, le travail conjoint psychiatre + psychologue est souvent le plus efficace. 🧩 Comment se déroule un accompagnement thérapeutique ? Spécialisée en thérapies cognitivo-comportementales (TCC) , Marine Manard commence souvent par des petites actions concrètes . “Je pars du quotidien. Si la personne ne mange plus, on travaille sur le fait de refaire à manger, pas seulement pour survivre, mais pour retrouver du plaisir.” Ces micro-changements ont un impact immense : Ils redonnent un sentiment de contrôle , Réactivent le plaisir , Rendent possible un travail plus profond sur les causes de la dépression. Petit à petit, les pièces du puzzle se remettent en place. 💬 Travailler sur l’estime de soi : une clé essentielle Beaucoup de dépressions trouvent leur racine dans un manque d’estime de soi .Les personnes se sentent “pas assez”, “inutiles”, “incapables”… Marine insiste : “Ce n’est pas qu’elles ne vont pas bien ‘sans raison’, c’est qu’elles ont appris à se juger durement. Le travail, c’est d’apprendre à se parler avec douceur.” Les TCC permettent d’identifier les pensées automatiques négatives et de reconstruire une image de soi plus juste . 🚨 Quand la dépression devient dangereuse Certains signes nécessitent une attention immédiate : Idées suicidaires ou auto-agressives Discours sur la mort, la disparition Isolement total Geste auto-destructeur Dans ces cas, il faut agir sans attendre :📞 3114 – Numéro national de prévention du suicide (gratuit, 24h/24).Et surtout, ne pas rester seul : contacter un proche, un professionnel, ou aller aux urgences. “La détresse émotionnelle peut rendre la pensée irrationnelle. Ce n’est pas un manque de force, c’est une perte d’équilibre.” 🌱 Prévenir la dépression au quotidien Selon Marine Manard, certaines habitudes simples peuvent aider à préserver sa santé mentale : Bouger un peu chaque jour, même 10 minutes Manger de façon équilibrée Dormir suffisamment Avoir des activités plaisantes Maintenir le lien social Éviter les excès d’alcool ou de substances S’autoriser le repos, la lenteur, le droit d’aller moins vite “On ne peut pas empêcher la pluie de tomber, mais on peut apprendre à construire un parapluie.” 🩵 En conclusion La dépression n’est pas une fatalité .Elle peut être comprise, accompagnée et soignée. Marine Manard rappelle que demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais de courage. C’est le premier pas vers un nouvel équilibre, une reconnexion à soi, et une vie plus apaisée.










